Son bénéfice net sur la période a totalisé 47,1 milliards de yens (330 millions de francs), soit une chute de 59% sur un an.

Mais la très forte baisse de ce résultat net s'explique principalement par un effet de base défavorable, comparé au bénéfice net de Nissan dopé, un an plus tôt, par un important gain exceptionnel provenant de la cession de ses parts dans l'allemand Daimler.

La baisse de son bénéfice opérationnel sur le trimestre écoulé a ainsi été plus limitée (-14,2% à 64,9 milliards de yens) et son chiffre d'affaires a progressé de 6,4% à 2137,3 milliards de yens, malgré une forte diminution de ses ventes en volume (-21,8% sur un an).

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Nissan a expliqué dans un communiqué avoir souffert d'un "environnement de marché extrêmement difficile", entre les confinements à Shanghai, la pénurie persistante des semi-conducteurs et la flambée des prix de matières premières et des coûts de logistique.

"L'environnement de marché est resté plus difficile que prévu" et il va rester "incertain" dans les mois à venir, a commenté le directeur général de Nissan Makoto Uchida, cité dans le communiqué.

Mais Nissan est aussi mieux préparé que par le passé pour résister à des chocs externes, selon M. Uchida.

Le groupe estime avoir réussi à atténuer les vents contraires en poursuivant l'amélioration de la "qualité de ses ventes" - c'est-à-dire en vendant ses véhicules plus cher - ainsi qu'en restant "concentré sur la discipline financière" et le contrôle de ses coûts fixes, selon son communiqué.

Nissan précise avoir aussi profité d'un effet devises favorable lié à la chute du yen ces derniers mois, qui a gonflé artificiellement ses recettes générées à l'étranger.

L'allié du français Renault continue de viser un bénéfice net de 150 milliards de yens sur l'ensemble de son exercice 2022/23 (ce qui serait une baisse de 30% sur un an), pour un bénéfice opérationnel quasi-stable à 250 milliards de yens et un chiffre d'affaires annuel en hausse de 18,7% à 10'000 milliards de yens.