Le groupe, né de la fusion du français PSA et de l'italo-américain Fiat-Chrysler, a enregistré un chiffre d'affaires en augmentation de 17% à 88 milliards d'euros, avec une marge opérationnelle à 14,1%, jamais atteinte auparavant par les constructeurs. Sur un marché automobile fortement ralenti par les pénuries de puces électroniques, le groupe a pourtant vu ses ventes baisser de 7% en volume au niveau mondial, touchées notamment par l'effondrement du marché européen.

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Dans ce contexte, le résultat du premier semestre est le reflet de prix en hausse, de ventes plus haut de gamme et d'effets de change positifs, a précisé le groupe dans un communiqué. Le groupe a notamment enregistré une rentabilité "record" en Amérique du Nord où les prix des véhicules et les ventes ont explosé, avec une marge opérationnelle courante à 18,1%.

Le groupe a également enregistré une hausse de 50% de ses ventes de voitures électriques, avec 136'000 unités écoulées au niveau mondial. Stellantis avait déjà enregistré en 2021 d'énormes profits pour sa première année d'existence, avec une marge opérationnelle de 11,8%, contre 10% prévu et 13,4 milliards d'euros de bénéfice net. Il promet des "marges opérationnelles courantes à deux chiffres tout au long de la décennie".

Après la forte chute du marché automobile européen au premier semestre, le groupe a revu fortement à la baisse ses prévisions de ventes pour l'année 2022. Il envisage des volumes en baisse de 12% en Europe, de 8% en Amérique du Nord, des ventes stables au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique du Sud. Ses prévisions restent inchangées pour la Chine (stable) et l'Inde-Asie-Pacifique (+5%).