A Wall Street, l'action du géant des locations de voitures avec chauffeurs et de la livraison de repas à domicile s'envolait de plus de 12%, à 27,58 dollars, dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse.

"Nous continuons de bénéficier de l'augmentation de la demande pour le transport des gens et des objets ainsi que de la transition d'un modèle de dépenses en magasin vers un modèle de dépenses pour des services", a déclaré le patron d'Uber, Dara Khosrowshahi, dans un communiqué.

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"Nous avons l'intention de continuer à profiter de ces facteurs favorables à notre croissance", a t-il ajouté.

Les revenus trimestriels du groupe, qui ont plus que doublé par rapport à l'année dernière, ont été en partie dopés par un changement dans le calcul des recettes des courses au Royaume-Uni, a indiqué l'entreprise.

Le chiffre d'affaires lié aux trajets en voitures a progressé de 120%, à 3,6 milliards de dollars, et celui lié aux livraisons de repas (Uber Eats) est monté de 37%, à 2,7 milliards de dollars.

Uber a aussi réalisé 1,8 milliard de dollars de revenus grâce au transport de marchandises.

L'entreprise a par ailleurs affiché pour la première fois un flux de trésorerie disponible positif (382 millions de dollars).

Cette mesure est suivie de près par le marché, car elle donne des indications sur la capacité d'une entreprise à réaliser de nouveaux investissements.

Le groupe californien a toutefois continué à perdre de l'argent entre avril et juin.

Uber attribue cette perte principalement à sa participation dans plusieurs entreprises à la santé financière chancelante, dont la plateforme singapourienne de VTC Grab, la start-up américaine de véhicules autonomes Aurora et l'agrégateur indien de restaurants Zomato.