Entre avril et juin, le groupe a vu ses ventes de voitures décliner fortement en volume, en particulier aux Etats-Unis et en Chine, à cause de l'impact de la pénurie de semi-conducteurs et des confinements à Shanghaï, a-t-il expliqué dans un communiqué.

Son bénéfice net a reculé de 32,9% sur un an au cours de cette période, à 149,2 milliards de yens (1,1 milliard d'euros).

Malgré un résultat alourdi par les coûts accrus des matières premières, Honda a expliqué avoir limité les dégâts notamment grâce à des effets de change positifs, causés par le yen bas, qui dope ses revenus tirés de l'étranger, et à une réduction des remises sur les prix.

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Son bénéfice opérationnel n'a ainsi reculé que de 8,6% sur un an à 222,2 milliards de yens (1,6 milliard d'euros) et son chiffre d'affaires a lui progressé de 6,9% à 3.829,5 milliards de yens.

Assurant que ces résultats étaient conformes à ces prévisions, Honda a relevé ses objectifs annuels à la marge, expliquant avoir tenu compte à la fois de l'effet devises favorable et des coûts attendus en augmentation à cause de l'inflation.

Notant les incertitudes qui continuent à planer sur le reste de son exercice, notamment à cause de la pénurie de semi-conducteurs, le constructeur a dit s'attendre désormais à un bénéfice opérationnel de 830 milliards de yens (6 milliards d'euros), contre 810 milliards de yens lors de ses dernières prévisions en mai.

Cela représenterait un recul de 4,7% sur un an.

Tout en maintenant ses objectifs précédents de ventes de véhicules en volume, il a relevé sa prévision de chiffre d'affaires annuel à 16.750 milliards de yens contre 16.250 milliards de yens précédemment, ce qui serait une hausse de 11,7% sur un an.

Son objectif de bénéfice net pour 2022/23 est resté inchangé, à 710 milliards de yens (5,1 milliards d'euros, stable sur un an).

Honda a par ailleurs annoncé mercredi un rachat de ses propres actions, pour un montant maximum de 100 milliards de yens (725 millions d'euros).

Le premier constructeur automobile mondial Toyota avait lui aussi relevé à la marge ses prévisions la semaine dernière, après un premier trimestre également marqué par de nombreux vents contraires.