Le bénéfice net part du groupe à fin juin est ressorti à 2,4 milliards d'euros (2,33 milliards de francs), soit une progression de 15,7% sur un an, a-t-il annoncé dans un communiqué.

L'opérateur a profité au deuxième trimestre d'une "évolution positive des activités" de sa filiale T-Mobile aux Etats-Unis, où il fait état d'un nombre de 1,7 million de nouveaux clients, "du jamais vu pour un deuxième trimestre".

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La croissance s'est poursuivie par ailleurs en Allemagne et en Europe.

Sur le plan opérationnel, le résultat ajusté (Ebitda) a progressé de 5% à 9,9 milliards d'euros, tandis que le chiffre d'affaires a augmenté de 5,9% à 28,2 milliards d'euros.

"Nous continuons à croître dans un environnement difficile", a commenté le patron de Deutsche Telekom Tim Höttges, cité dans le communiqué. "Nos investissements sont en train de payer", a-t-il ajouté.

Le groupe a engagé un programme de cessions d'activités afin de réduire sa dette massive, libérer des fonds pour investir dans les infrastructures, notamment les antennes 5G, et assurer le contrôle de son activité américaine T-Mobile.

Mi-juillet, il a notamment vendu une part majoritaire dans la filiale dédiée aux tours mobiles aux fonds d'investissement Brookfield et Digital Bridge pour quelque 10,7 milliards d'euros.

Le groupe de Bonn s'attend désormais à un résultat d'exploitation ajusté "d'environ 37 milliards" d'euros pour 2022, contre 36,6 milliards anticipés à la fin du premier trimestre.

Le flux de trésorerie disponible, après investissements, reste prévu à plus de 10 milliards d'euros.