"L'éducation numérique est un enjeu de société", a déclaré jeudi à Cernier (NE) Crystel Graf, conseillère d'Etat en charge de l'éducation. Cela "ne va pas consister à mettre uniquement les élèves derrière un écran car il y aura beaucoup d'activités débranchées, notamment pour les petites classes et de la prévention", a-t-elle ajouté.

Les élèves de la 7e année auront une heure supplémentaire à la grille horaire. Dans les classes de 1ère, 2e et 3e années, l'éducation numérique se fera par une approche transversale.

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L'infrastructure a dû être adaptée. En terme d'équipement, un ordinateur fixe ou portable est mis à disposition pour quatre élèves en 7-8e années, alors que six écoliers doivent s'en partager un actuellement. De nouveaux moyens d'enseignement ont aussi été introduits.

Pas de pénurie d'enseignants

Le nombre d'élèves à l'école obligatoire va augmenter de 202 à la rentrée mais ce chiffre serait resté stable sans l'apport des 193 Ukrainiens, a déclaré Jean-Claude Marguet, chef du Service de l'enseignement obligatoire. Il y a aussi 40 enfants ukrainiens dans les classes de premier accueil à Couvet et à La Chaux-de-Fonds.

Contrairement à d'autres cantons, alémaniques notamment, Neuchâtel ne souffre pas d'une pénurie d'enseignants, même si le marché reste "relativement tendu", a expliqué Jean-Claude Marguet. "On avait anticipé au début des années 2000 une possible pénurie et on avait augmenté le nombre d'étudiants en Haute Ecole pédagogique (HEP)", a-t-il ajouté. Le nombre de diplômés neuchâtelois s'est élevé à 70 en 2022.