Les sociétés de Chine continentale et de Hong Kong sont connues pour ne pas soumettre leurs états financiers à des auditeurs agréés par les autorités américaines.
Une loi votée en 2020 au Congrès américain oblige toute société cotée aux Etats-Unis à faire certifier ses comptes par un cabinet agréé par l'organisation comptable indépendante PCAOB.
En cas de non-respect de la législation, les entreprises risquent une radiation à partir de 2024.
Dans ce contexte, les mastodontes du pétrole Sinopec et PetroChina ont indiqué vendredi dans des communiqués séparés un "retrait volontaire" de la Bourse de New York, où ils sont cotés.
Le poids lourd de l'assurance China Life Insurance, le géant chinois de l'aluminium Chalco, ainsi qu'une filiale de Sinopec basée à Shanghai ont annoncé des démarches similaires.
Tous justifient cette décision par les coûts liés au maintien des cotations aux Etats-Unis ainsi que la charge que représente le respect des obligations en matière d'audit.
Les cinq groupes figurent sur une liste d'entreprises mises en demeure de se conformer à des obligations comptables par l'autorité américaine de régulation des marchés (SEC), et étaient donc menacés d'éviction de la Bourse aux Etats-Unis.