La rentabilité opérationnelle s'est quelque peu érodée.

La marge Ebit de base - apurée de tout élément jugé exceptionnel - a fondu de 90 points de base à 27,9%, pour un résultat afférent de 329,1 millions. Le bénéfice net a néanmoins bondi de près d'un quart à 265,3 millions, énumère le compte-rendu à mi-parcours diffusé mardi.

La performance s'avère supérieure aux attentes moyennes des analystes consultés par AWP. Le consensus s'établissait à 1,16 milliard pour le chiffre d'affaires et à 315 millions pour l'Ebit ajusté.

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Freinée par les confinements sanitaires en Chine, la région Asie-Pacifique n'en a pas moins affiché une croissance de près de 15% à 223,8 millions. La zone Europe/Moyen-Orient/Afrique (Emea) a conforté sa position de principale contributrice aux revenus du groupe, avec une progression de 18,6% à 526,2 millions, devant l'Amérique du Nord (+17,9% à 342,2 millions).

La croissance régionale la plus vive a toutefois été enregistrée en Amérique latine, avec un bond de 52,4% à 86,1 millions.

La direction reconduit ses ambitions pour l'ensemble de l'exercice, comprenant notamment une croissance organique d'un peu plus de 10%, ainsi qu'une marge Ebit de base de l'ordre de 26%.

Le groupe rhénan prend par ailleurs congé de son directeur financier Peter Hackel, qui a décidé de quitter l'entreprise d'ici janvier prochain. La recherche d'un successeur bat son plein.

Le conseil d'administration sera lui aussi remanié l'an prochain, Beat Lüthi ne briguant pas le renouvellement de son mandat. Olivier Filliol sera proposé pour lui succéder.