Les recettes semestrielles ont franchi les 2 milliards de francs au premier semestre. En termes organiques, la croissance atteint 5,4% après 3,7% un an plus tôt. En revanche, en prenant en compte les effets de change, elle reste dans le négatif à -0,6% contre -0,7%, signale Emmi jeudi dans un communiqué.
Les ventes en Suisse sont restées quasi stables à 808 millions, tandis qu'elles ont nettement progressé dans la zone Amériques, frôlant les 800 millions, après 670 millions.
Emmi a dégagé un résultat avant intérêts et impôts (Ebit) fondu de 21 millions de francs à 108,6 millions, pour une marge correspondante amoindrie à 5,4% contre 6,9% sur les six premiers mois de 2021. Le groupe a augmenté ses prix, avec un effet de décalage, mais a subi la hausse des coûts des matières premières, de l'énergie et de la logistique, ainsi que des salaires.
Le bénéfice semestriel s'est quant à lui rétracté d'environ 20% à 78,1 millions.
Si le chiffre d'affaires fait mieux qu'attendu, les autres indicateurs s'inscrivent en dessous des projections les plus pessimistes formulées par les analystes du consensus AWP.
La direction d'Emmi vise désormais pour 2022 un Ebit entre 265 et 280 millions de francs, contre 290 à 305 millions auparavant et une marge bénéficiaire de 4,5 à 5,0% après 5,0 à 5,5%. Elle relève en revanche ses prévisions de croissance à 5-6% (2,5-3,5%).