Tout est en train d'être finalisé sur quelles priorités choisir alors que différents scénarios sont possibles, a-t-il indiqué lundi matin dans La Matinale de la RTS. Ce n'est pas la même chose d'imposer des obligations et des contrôles à tout le monde que de cibler certains secteurs, a-t-il illustré.

Le gouvernement donnera les informations au fur et à mesure, quand il aura déterminé les lignes directrices, a expliqué M. Parmelin. Il présentera aussi les différentes ordonnances "pour que chacun sache ce qu'il doit faire".

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"Entre-temps, nous avons travaillé tout l'été", a-t-il déclaré. Il collabore avec le département de l'énergie de Simonetta Sommaruga pour assurer l'offre et la demande en gaz et en électricité. "Le but est toujours d'éviter le contingentement et les restrictions".

Milieux économiques déjà intégrés

Ce week-end, l'Union suisse des arts et métiers (usam), economiesuisse et la gauche ont exhorté le Vaudois à agir, parlant notamment de mesures drastiques dès cet automne déjà. "Des mesures d'économies anticipées n'auront aucun effet le moment venu, en février, mars ou avril prochain quand la situation risque d'être tendue", a répondu le ministre.

Les milieux économiques sont déjà intégrés aux discussions, a-t-il aussi rappelé. Et d'évoquer une commission économique chargée de conseiller le Conseil fédéral, dans laquelle tout le monde est représenté, ou encore une cellule de crise incluant l'industrie du gaz.

Différentes étapes

Guy Parmelin a encore détaillé les éventuelles étapes. Il s'agira d'abord de faire un appel volontaire à réduire la consommation, pour le gaz comme pour l'électricité. Si la situation devait durer, il faudra ensuite assurer l'approvisionnement de la Suisse en discutant avec les pays voisins. "Mais on l'a vu avec la pandémie, à un moment donné, c'est chacun pour soi", a noté le Vaudois.

Une mesure plus drastique entrerait alors en vigueur: une gestion réglementée et centralisée, aussi bien dans l'exportation, l'importation que la consommation, pour "garder un équilibre du réseau électrique".

Le conseiller fédéral ne s'est pas prononcé sur d'éventuels dédommagements, mais il a souligné que ce ne sont "pas les mêmes circonstances que lors du Covid-19 où c'était totalement imprévisible". "Là, chaque entreprise et chaque particulier peut mener une réflexion par soi-même et se préparer à toute éventualité."