Davantage ouvert au grand public qu'aux professionnels du secteur, les Geneva Watch Days permettront de découvrir de nouveaux modèles de garde-temps mais aussi de débattre de l'état du secteur horloger helvétique et mondial.

Les organisateurs mettent en avant l'émergence d'"une nouvelle génération de leaders" en annonçant la participation de Jean Arnault, Benjamin Kuffer ou encore Alexandre Mille comme étant "la relève de l'horlogerie".

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A l'exception du triptyque de géants Breitling, Bulgari et Ulysse Nardin, l'évènement genevois mettra en lumière de petites marques indépendantes comme Oris, Hyt et Jacob & Co, annonce un communiqué.

La disparition de la foire réputée Baselworld aurait pu en être un signe annonciateur, pourtant le monde horloger ne renonce pas aux salons physiques. Seul le format change, car contrairement au salon Watches and Wonders en mars et en avril, les garde-temps seront présentés aux Geneva Watch Days sous le pavillon situé quai du Mont-Blanc mais aussi de façon décentralisée dans des hôtels et boutiques au bord du Lac Léman.

Au premier semestre, les exportations horlogères helvétiques ont grimpé de 11,9% à 11,9 milliards de francs et en juillet, elles ont crû de 8,3% en un an à 2,2 milliards de francs, leur plus haut niveau mensuel depuis le record d'octobre 2014. A l'exception de la Chine et de Hong Kong, la plupart des marchés ont suivi cette tendance haussière sur les six premiers mois, avait récemment expliqué la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH).

Sur fond d'inflation, de fortes difficultés d'approvisionnement, de pénurie de main d'oeuvre et de confinements en Chine, les répercussions sur les prix seront également au coeur des discussions entre spécialistes.