La mesure très attendue correspond à une économie d'environ 1000 livres par an par rapport aux hausses de prix qui étaient attendues au 1er octobre, a précisé Mme Truss devant le Parlement. Elle a aussi annoncé bloquer les prix de l'énergie pendant six mois pour les entreprises.

Les mesures de soutien comprennent aussi une levée temporaire des taxes sur l'énergie destinées à financer la transition vers la neutralité carbone. Elles n'ont pas été chiffrées jeudi, mais coûteront des dizaines de milliards de livres, financées par l'emprunt.

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D'après plusieurs médias, l'addition s'élèverait à 150 milliards de livres. C'est plus que les 70 milliards de livres dépensées pour payer les salaires des employés en chômage technique pendant toute la pandémie de coronavirus.

"Etre audacieux"

"C'est un moment pendant lequel il faut être audacieux. Nous faisons face à une crise de l'énergie (...) et ces interventions auront un coût", a justifié Mme Truss.

La pression se faisait de plus en plus forte pour que le gouvernement mette fin à l'ascension des factures d'énergie et à la crise du coût de la vie, économistes, ONG, syndicats et mêmes énergéticiens alertant sur une catastrophe humanitaire cet hiver.

Le Royaume-Uni est très dépendant des prix du gaz, qui ont été multipliés par sept sur un an, notamment à cause des tensions sur l'approvisionnement depuis le début de la guerre en Ukraine.

Les prix de gros de l'électricité et du gaz étaient jusqu'ici répercutés entièrement sur les entreprises et ménages, malgré des aides accordées par le gouvernement précédent de Boris Johnson, qui se sont rapidement révélées très insuffisantes.

Les annonces de jeudi s'ajoutent notamment à une réduction de 400 livres des factures pour les particuliers qui avait déjà été annoncée par l'exécutif précédent.