"La France fait une bonne année 2022. Nous avons révisé la croissance pour 2022 de 2,5 à 2,7%", a déclaré le ministre. Mardi, il avait expliqué que 2,5% de croissance avaient déjà été réalisés au titre de l'année en cours (acquis de croissance).
Malgré les tensions géopolitiques et la crise de l'énergie, "la consommation se maintient", "l'investissement des entreprises se maintient, et "les créations d'emplois restent très dynamiques", a expliqué Bruno Le Maire.
"Les fondamentaux de l'économie française sont solides", a-t-il assuré en dépit de la révision à la baisse, de 1,4% à 1%, de la prévision de croissance pour 2023, dans le cadre de la préparation du budget pour l'an prochain.
Le gouvernement a également revu en hausse mardi sa prévision d'inflation pour cette année, de 5% à 5,3%, Bruno Le Maire anticipant une hausse des prix élevée au moins jusqu'en février 2023.
"Nous ne nous attendons pas à une augmentation de l'inflation jusqu'à l'été 2023", mais "nous allons avoir dans les mois qui viennent, au mois de décembre, au mois de janvier, au mois de février, parce que les prix de l'énergie restent très hauts, une inflation qui reste très élevée", a précisé le ministre mercredi.
"C'est bien pour ça que nous avons décidé de maintenir le bouclier énergétique" en 2023, a-t-il ajouté. Le Première ministre Elisabeth Borne doit préciser mercredi après-midi de combien augmenteront les prix du gaz et de l'électricité au mois de janvier. La hausse sera "contenue", selon Bruno Le Maire.