"Nous sommes dans une situation géopolitique où l'idée du commerce mondial d'améliorer la vie des gens (...) est mise à rude épreuve", a constaté le ministre allemand de l'Economie, Robert Habeck, qui présidait cette réunion au château de Neuhardenberg (est).
Dans un communiqué publié à l'issue de cette rencontre de deux jours, les ministres ont d'abord assuré vouloir "diversifier" leurs relations commerciales, face à un environnement géopolitique de plus en plus tendu.
"Nous, les ministres du Commerce du G7, soulignons que la diversification du commerce et l'élargissement des relations commerciales sur une base mutuellement avantageuse sont essentiels pour (...) améliorer la résilience et la durabilité de nos économies", ont indiqué les ministres.
Fin de la "naïveté"
Dans leur collimateur, la Chine. "Nous allons mettre en place une politique commerciale plus robuste vis-à-vis de la Chine (...), la naïveté est terminée", a ainsi promis Robert Habeck.
"La Chine est l'une de nos préoccupations, en matière de distorsion de concurrence, de subventions aux industries, de transparence", a de son côté affirmé, lors d'une conférence de presse, le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis.
Les Etats du G7 ont également ciblé la Russie et son invasion de l'Ukraine, alors que la ministre ukrainienne de l'Economie, Yulia Svyrydenk, était invitée.
"Nous maintiendrons et élargirons nos efforts coordonnés pour empêcher la Russie de profiter de son agression illégale et pour réduire sa capacité de poursuivre la guerre", ont affirmé les ministres.
Future reconstruction
Pour soutenir Kiev, les ministres ont également discuté d'un "mécanisme financier", destiné à rassembler des fonds privés et publics pour la reconstruction future de l'Ukraine.
En juin dernier, les chefs d'État du groupe avaient annoncé vouloir "soutenir la reconstruction de l'Ukraine par le biais d'une conférence et d'un plan de reconstruction internationaux".