La Cour d'appel pour le circuit fédéral (CAFC) avait alors cassé une interdiction faite en 2020 au chinois HEC Pharma de lancer une version générique de ce traitement contre la sclérose en plaques avant l'expiration dudit brevet, en 2027.
La multinationale rhénane conditionne depuis quelque temps déjà la concrétisation de ses objectifs financiers à l'absence de lancement outre-Atlantique de versions génériques du Gilenya, qui lui a rapporté l'an dernier 2,79 milliards de dollars. L'apparition dès cette année d'une telle concurrence risque de grever le chiffre d'affaires du groupe de près d'un tiers de milliard de dollars, devise un communiqué diffusé mercredi.
La feuille de route pour 2022 reste sinon d'actualité, comprenant à taux de change constants une progression des recettes comme de l'excédent d'exploitation ajusté d'environ 5%.
Novartis rappelle avoir déjà conclu des accords avec d'autres producteurs de génériques désireux de lancer leurs propres versions du fingolimod au pays de l'oncle Sam sur une date pour ce faire, non précisée mais agendée avant l'expiration du brevet contesté. HEC Pharma demeure l'unique concurrent opposé à ce compromis.
La décision de la Cour d'appel a ouvert en juin la porte à un lancement immédiat de toute version de substitution au Gilenya, par HEC mais aussi par tout autre producteur de génériques, à compter de son homologation par le gendarme sanitaire FDA.