Le groupe, qui enregistre d'excellents résultats financiers, va verser 1000 euros de "prime de partage de la valeur" à ses salariés gagnant jusqu'à deux fois le Smic, soit 60% des effectifs, intérimaires compris. Ceux touchant plus de deux fois le Smic recevront 500 euros.

Tous les salariés auront la possibilité de monétiser jusqu'à 3 jours de RTT, soit 400 euros en moyenne pour un ouvrier et 600 euros pour un cadre.

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Les débrayages s'étaient multipliés dans les usines françaises de Stellantis au cours des derniers jours, à Hordain, Douvrin ou Valenciennes, pour demander des mesures améliorant le pouvoir d'achat. La CGT demandait notamment une augmentation générale pour tous de 400 euros par mois ainsi qu'une prime de pouvoir d'achat de 6000 euros.

Au-delà des questions salariales, le sujet des conditions de travail alimentait aussi la colère des salariés, avec des jours chômés décidés à la dernière minute en raison de problèmes d'approvisionnement.

La direction de Stellantis a également proposé mardi aux organisations syndicales un accord sur le déblocage anticipé de l'intéressement et de la participation, et des négociations annuelles obligatoires (NAO) qui débuteraient dès le mois de décembre 2022 pour l'année suivante.

En février, les NAO 2022 avaient débouché sur une enveloppe globale d'augmentation de salaire de 3,2%.

Les syndicats avaient tous refusé de signer cet accord, jugeant le geste insuffisant au vu des résultats records de l'entreprise, et malgré l'octroi d'une prime d'intéressement de 4300 euros en moyenne.

Les sommes totales versées en 2022 au titre du soutien au pouvoir d'achat représentent jusqu'à 1965 euros, a souligné Stellantis.

Renault a proposé de son côté 500 euros de prime, ainsi que la possibilité de monétiser trois jours de RTT avec une majoration de 25%.