Le ministère public bâlois n'a pas voulu confirmer l'identité de la victime. Comme il s'agit d'une procédure en cours pour tentative d'homicide volontaire, aucune information ne peut être donnée pour des raisons de protection de la personnalité, a répondu le porte-parole du ministère public à Keystone-ATS.

Contactée par l'AFP, la Banque de France a parlé d'un "incident isolé" mais "sans aucune conséquence", confirmant des informations parues mercredi dans les titres du groupe Tamedia. Le patron de la Banque de France va bien.

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L'attaque s'est produite le 26 juin dernier, à proximité de la Banque des règlements internationaux (BRI), dont M. Villeroy de Galhau est également le président et dont le siège se trouve dans la ville rhénane.

Homme de 63 ans attaqué

"Le 26 juin 2022, peu avant 18h30, un homme de 63 ans a été attaqué à la Centralbahnplatz, près des voies de tram. Il a été blessé. L'auteur présumé a pu être arrêté", indique le communiqué du ministère public bâlois publié au lendemain des faits.

Selon ce communiqué, la victime se dirigeait de la gare vers la station de tramway lorsque sans crier gare, il a été attaqué par derrière. "L'auteur a frappé l'homme de 63 ans à la tête avec un objet, ce qui l'a fait tomber au sol, blessé."

"Des passants ont réussi à arrêter l'auteur et à le remettre à la police. La victime a été transportée aux urgences par le service de secours de Bâle-Ville. L'auteur présumé, un Suisse de 39 ans, a été arrêté," détaille encore le communiqué, sans révéler l'identité de la victime.

Enquête en cours

Début septembre, le Tribunal fédéral a qualifié la victime de "personnalité internationalement connue" dans un jugement relatif à cet acte. Le document, dont Keystone-ATS a obtenu copie, précise que l'auteur présumé était accusé d'avoir "frappé une personnalité de renommée internationale à la tête par derrière avec un marteau et d'avoir continué à la frapper à coups de marteau après qu'elle se soit écroulée à la suite du choc".

En dernière instance, le Tribunal fédéral devait juger la demande de libération de l'auteur présumé de l'agression, précédemment rejetée par la Cour d'appel de Bâle et l'a rejetée.

Les juges de Mon Repos partent du principe que "l'arrière-plan politique ou idéologique de l'agression est également envisageable". Selon eux, l'auteur présumé a montré des connaissances sur la victime qui dépassaient le niveau d'information d'une personne moyennement informée. En conséquence, il existe un risque que l'homme, psychologiquement atteint, tente à nouveau d'agresser son éminente victime.