"Le nouveau modèle 'dual' est une solution suisse", déclare le directeur général d'Uber Suisse Jean-Pascal Aribot dans un entretien diffusé par les journaux du groupe de presse CH-Media et dans la Tribune de Genève et 24 Heures. "La Suisse est un défi, mais elle offre la possibilité, selon le canton, d'essayer de nouvelles choses". M.Aribot veut une plateforme de travail flexible.
Ce double système s'inspire de ce qui est déjà testé à Lausanne, ajoute M.Aribot dans 24 Heures et la Tribune de Genève. "Dès les premiers mois de cette année, on a commencé à introduire, dans le canton de Vaud, la possibilité de chauffeurs salariés par MITC Mobility, une société mise en place par un spécialiste du portage salarial.
"La nature et l'organisation du travail des chauffeurs et des coursiers opérant par les gestionnaires de flotte diffèrent en fonction des modes opératoires entre les services de mobilité (Uber) et de livraison (Uber Eats)", précise la société dans un communiqué. Mais en général, les contrats fournissent l'accès à la protection sociale, aux congés payés et aux salaires horaires, assure Uber.
Pas à Genève
A noter que le modèle dual ne sera pas introduit dans le canton où Uber travaille uniquement avec des chauffeurs et des coursiers employés par des entreprises partenaires. La situation au bout du lac reste complexe suite au récent échec des négociations entre Uber et les chauffeurs.
La société doit se mettre en conformité avec la loi genevoise suite à un arrêt du Tribunal fédéral qui estime que les chauffeurs d'Uber doivent être considérés comme des salariés et non pas comme des indépendants. A la faveur d'une suspension de son interdiction d'exercer à Genève, l'entreprise a jusqu'au 15 octobre pour se mettre en règle.