La division Innovative Medicines a généré un chiffre d'affaires de 10,30 milliards de dollars, en baisse de 3%. La contribution des génériques et biosimilaires de Sandoz, voué à une autonomisation prochaine, s'est étiolée de 7% à 2,24 milliards, a annoncé le géant bâlois mardi dans un communiqué.

L'excédent opérationnel (Ebit) au niveau du groupe a fondu d'un tiers à 2,17 milliards, quand le bénéfice net a chuté de 43% à 1,58 milliard. Apuré des éléments considérés exceptionnels et notamment de l'impact de la rétrocession l'an dernier à Roche d'un gros paquet d'actions au porteur, le recul du bénéfice net s'amenuise à 3% à 3,83 milliards.

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La volée de chiffres s'avère plus ou moins conforme aux projections des analystes consultés par l'agence AWP. Les recettes totales étaient en moyenne attendues à 12,79 milliards, dont 10,55 milliards dans les traitements originaux et 2,24 milliards dans les versions de substitution. Le bénéfice net ajusté devait atteindre 3,36 milliards.

La direction reconduit la feuille de route pour le coeur de métier dans les traitements originaux et relève celle pour les génériques et biosimilaires sur l'ensemble de l'exercice en cours.

Sandoz doit afficher une croissance à taux de change constant de 1 à 5%, contre presque plate au dernier pointage, tandis que l'excédent d'exploitation doit marginalement progresser au lieu de stagner. Innovative Medicines doit toujours étoffer sa contribution de quelque 5%, malgré le lancement désormais avéré de versions génériques du moteur de ventes Gilenya outre-Atlantique, avec un essor de jusqu'à près de 10% de son résultat opérationnel.

L'ajustement pour Sandoz demeure sans effet sur les ambitions au niveau du groupe, alignées sur celles de la principale unité d'entreprise.

Le vaste programme de restructuration doit toujours déboucher à l'horizon 2025 sur des économies de l'ordre de 1,5 milliard.