"Des foyers ont de nouveau surgi la nuit dernière à trois endroits qui étaient auparavant sous contrôle en raison de vents violents et nos équipes se battent toujours" pour maîtriser les flammes, a déclaré Eliamani Sedoyeka, du ministère de l'environnement.

"Cet après-midi (mardi), une zone était contrôlée et des efforts sont en cours pour en contenir d'autres", a-t-il déclaré, assurant toutefois que de "bons progrès" étaient faits par les 400 personnes mobilisées sur place.

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"Si le temps ne change pas, nous maîtriserons la situation bientôt", a-t-il estimé.

Le feu sur le Kilimandjaro s'est déclaré vendredi soir à proximité du camp Karanga, halte pour randonneurs et alpinistes située à environ 4000 mètres d'altitude sur une des voies d'ascension les plus fréquentées menant au "toit de l'Afrique" (5895 mètres).

Origines toujours inconnues

Samedi, des images sur les réseaux sociaux montraient de larges flammes dévorant une végétation de buissons et d'arbustes, dégageant d'épais panaches de fumée grise.

Dimanche, M. Sedoyeka avait affirmé que l'incendie était "maîtrisé" et "dans une large mesure (...) éteint".

Les autorités n'ont pas communiqué sur l'ampleur des destructions causées par le feu, dont l'origine n'a pas été formellement identifiée.

Elles ont toutefois assuré que l'incendie n'avait fait aucun blessé et n'avait pas perturbé les activités touristiques sur la montagne, très prisée des amateurs de trekking et alpinisme. Plusieurs dizaines de milliers de personnes gravissent ses pentes chaque année.

Montagne emblématique dont la cime enneigée est connue à travers le monde, le Kilimandjaro et la zone qui l'entoure sont classés comme parc national, inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco.

D'une superficie totale de plus de 750 kilomètres carrés, le parc abrite un écosystème remarquable, avec une flore riche et une faune composée d'éléphants, buffles, antilopes...