Le numéro un bancaire helvétique a dévoilé mardi un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 1,73 milliard de dollars, en repli de 24% sur un an. Le résultat avant impôts a quant à lui reculé de 19% à 2,32 milliards, selon un communiqué.

Le produit d'exploitation a pour sa part baissé de 10% à 8,24 milliards, alors que les charges se sont contractées de 6% à 5,92 milliards. Le rapport entre les coûts et les recettes, un indicateur clé très suivi par les marchés, s'est du coup établi à 71,8%, péjoré de 3,1 points de pourcentage, mais toujours dans la fourchette visée des 70% à 73%.

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Les résultats présentés par UBS sont à tous les niveaux supérieurs aux prévisions des analystes consultés par l'agence AWP.

Fin juillet, l'établissement de la Bahnhofstrasse avait déjà averti s'attendre à une activité clients moindre au troisième partiel. D'autres géants bancaires n'ont également pas échappé à la tendance morose marquée par une forte inflation au niveau mondial, la hausse des taux, une crise énergétique et la guerre en Ukraine. Aux Etats-Unis, le bénéfice de JPMorgan a ainsi reculé entre juillet et fin septembre de 17% et celui de Citigroup de 25%. Au Royaume-Uni, HSBC a vu son bénéfice vchuter de 46%.

En guise de perspective, le directeur général d'UBS, Ralph Hamers, a indiqué être "confiant de pouvoir apporter à ses actionnaires des rendements attrayants et durables".