L'Aseb évoque dans un communiqué des "suppressions de postes massives" en raison "des erreurs" dans la gestion de l'entreprise et estime "totalement flou" l'impact de ces mesures sur les activités suisses et de fonction centrale du groupe.
L'association demande à la direction de la banque zurichoise "des précisions quant à ses projets pour la Suisse" et réclame de renforcer "les activités rentables" dans le pays.
Ces trois prochaines années, le nombre de postes en Suisse devrait être réduit d'environ 2000 à 14'000 emplois, a indiqué le président Axel Lehmann dans un entretien à la chaîne SRF. Ces réductions d'emploi "seront principalement réalisées par des fluctuations naturelles et les employés pourront chercher de nouveaux postes au sein de la société", a-t-il ajouté.
Dans le cadre de son plan de transformation, Credit Suisse compte réduire ses coûts de 15% ou 2,5 milliards de francs afin de ramener ses frais de fonctionnement à quelque 14,5 milliards d'ici 2025. De ce montant, 1,2 milliard doivent être économisés l'année prochaine. Dans l'immédiat, ces mesures se traduiront par des dépréciations de 3,7 milliards au troisième trimestre et des coûts de 2,9 milliards supplémentaires cumulés entre fin 2022 et 2024.
Ces mesures d'économies auront un impact sur l'emploi, la banque comptant réduire ses effectifs de 9000 postes d'ici le troisième trimestre 2025. La suppression de 2700 équivalents temps plein est actuellement en cours. La banque compte aussi réduire de 50% ses coûts de consultants et de 30% ses dépenses auprès des sous-traitants.