"Danske Bank est désormais en mesure d'estimer avec un degré élevé de certitude l'impact financier d'une éventuelle résolution coordonnée avec (les) autorités, à un total de 15,5 milliards de couronnes (2,07 milliards de francs). Cela inclut la provision de 1,5 milliard de couronnes comptabilisée au troisième trimestre 2018", a indiqué le groupe dans un communiqué.
Au troisième trimestre, la provision supplémentaire s'élève donc à 14 milliards de couronnes.
L'issue des discussions pourrait intervenir d'ici la fin de l'année, a précisé la banque indiquant néanmoins ne pas maîtriser le calendrier.
En septembre 2018, l'établissement avait reconnu que des fonds d'un montant de plus de 200 millions de francs, qui avaient transité par sa filiale estonienne entre 2007 et 2015, étaient "suspects".
Depuis ce scandale qui a coûté son poste à son directeur-général Thomas Borgen actuellement poursuivi par un groupe d'investisseurs, Danske Bank s'est employé à parfaire sa mise en conformité avec la législation sur le blanchiment et a fermé ses filiales dans les pays baltes et en Russie.
Le titre de la banque prenait 12% à la mi-journée à la Bourse de Copenhague dans un marché étal.