Le chiffre d'affaires de l'entreprise américaine a bondi de 52% sur un an pour atteindre 112,07 milliards de dollars.

Le groupe, qui s'est séparé de certains actifs et est sorti de son champ pétrolier en Russie, a pompé un peu moins de pétrole et de gaz naturel qu'au trimestre précédent, sa production s'établissant à 3,72 millions de barils équivalent pétrole par jour sur la période.

Il a en revanche écoulé un volume record de produits raffinés, soit 5,54 millions de barils équivalent pétrole par jour.

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Comme l'ensemble des majors pétrolières, Exxonmobil tire profit de la récente flambée des prix de l'énergie.

Cette dernière se tasse un peu du côté du brut: le baril d'or noir coté à New York, dopé depuis le début de l'année par les sanctions imposées à la Russie après l'invasion de l'Ukraine, s'est échangé sur la période entre 80 et 105 dollars environ, soit moins qu'au trimestre précédent.

Inquiétudes sur l'approvisionnement

Exxonmobil souligne en revanche avoir profité de la hausse des prix du gaz naturel, tirés par "les inquiétudes sur l'approvisionnement en Europe et les efforts effectués pour gonfler les stocks à l'approche de l'hiver".

Cette situation contraste avec celle d'il y a deux ans, quand la chute des prix de l'énergie au début de la pandémie avait conduit à d'importantes pertes pour les groupes d'hydrocarbures.

Elle pourrait toutefois raviver les tensions avec le gouvernement américain, le président Joe Biden reprochant régulièrement aux majors pétrolières les juteux bénéfices qu'elles engrangent sans prendre la peine d'augmenter leur production pour faire baisser les prix pour les consommateurs.

Le groupe met en avant l'augmentation de sa production dans le bassin permien, à cheval entre le Texas et le Nouveau-Mexique, à un niveau record et la production à un niveau jamais atteint auparavant de ses raffineries en Amérique du Nord.

L'action d'Exxonmobil montait d'environ 2% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse de New York.