Le résultat hors éléments exceptionnels, indicateur le plus suivi par les marchés, est ressorti à 8,2 milliards de dollars (presque autant en francs), contre 3,3 milliards un an plus tôt. Il est un peu en dessous du chiffre de 8,5 milliards affiché au trimestre précédent.

Le perte nette est quant à elle de 2,2 milliards de dollars sur la période - en légère baisse sur un an - et traduit un "effet comptable défavorable" de 10,1 milliards lié notamment à la hausse des prix du gaz, qui tire vers le haut la valeur du risque inscrite dans les comptes pour certains contrats en cours.

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BP a par ailleurs annoncé mardi un programme de rachat d'actions de 2,5 milliards de dollars, portant le total des rachats annoncés cette année à 8,5 milliards.

Les majors pétrolières Shell, concurrent de BP, la française TotalEnergies ou encore les américaines ExxonMobil et Chevron ont toutes dégagé de gros bénéfices pour la période, relançant les appels à des taxes exceptionnelles.

Ces résultats du secteur contrastent avec les lourdes pertes liées à la chute des prix de l'énergie affichées au début de la pandémie.

"Les résultats de ce trimestre montrent que nous continuons à afficher une bonne performance tout en nous transformant", a fait valoir le directeur général de BP Bernard Looney, cité dans le communiqué. "Nous fournissons le pétrole et le gaz dont le monde a besoin aujourd'hui - tout en investissant pour accélérer la transition énergétique", a-t-il fait valoir.

BP a notamment annoncé mi-octobre le rachat pour 4,1 milliards de dollars du producteur américain de gaz "renouvelable" Archaea Energy, produisant du méthane à partir de déchets depuis des décharges ou des "digesteurs" de matières organiques issus de l'élevage ou de l'alimentation.