La prestigieuse marque au cheval cabré a livré au total 3188 bolides dans le monde au cours de la période juillet-septembre, en hausse de 15,9%, selon un communiqué du constructeur publié mercredi.
"Notre stratégie à long terme continue de stimuler la rentabilité et d'accroître notre résilience dans un scénario macroéconomique qui présente de nouveaux défis à l'échelle mondiale", a commenté le directeur général du groupe Benedetto Vigna.
Quant au carnet de commandes, "toute notre gamme est épuisée, à l'exception de quelques modèles", a-t-il assuré.
Les coûts industriels et frais de recherche et développement ont cependant augmenté, principalement en raison de l'inflation des coûts, note le constructeur.
Ferrari a vu son chiffre d'affaires grimper de 18,7% à 1,25 milliard d'euros (1,23 milliard de francs).
Le bénéfice net a progressé de 10% à 228 millions d'euros, un résultat légèrement supérieur au consensus des analystes de Factset qui tablaient sur 216 millions d'euros.
Sur les neuf premiers mois de l'année, Ferrari a engrangé un bénéfice net de 718 millions d'euros, en hausse de 16%, et des recettes de 3,72 milliards d'euros (+20%).
Pour l'ensemble de 2022, le groupe vise désormais un chiffre d'affaires d'environ 5 milliards d'euros, contre 4,9 milliards auparavant. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté devrait atteindre plus de 1,73 milliard d'euros, contre une fourchette de 1,70 à 1,73 milliard visée auparavant.
Le constructeur prévoit un chiffre d'affaires jusqu'à 6,7 milliards d'euros à l'horizon 2026, selon son plan stratégique présenté en juin au siège historique du groupe à Maranello (nord).
Ferrari compte atteindre cet objectif ambitieux notamment en lançant quinze nouveaux modèles sur la période 2023-2026.
L'Europe-Moyen-Orient-Afrique est resté le principal marché de Ferrari au troisième trimestre, avec 1.291 véhicules livrés, mais leur nombre est en baisse de 1%.
Les livraisons ont en revanche grimpé de 28,2% sur le continent américain et de 73,1% dans la région Chine-Hong Kong-Taïwan.
Les revenus du constructeur provenant de la vente de voitures et pièces détachées ont augmenté de 19,6% à 1,05 milliard d'euros.
Les recettes liées à la sponsorisation et à la marque ont progressé de 29,7% à 123 millions d'euros, dû notamment au classement obtenu en Formule 1.
Seul bémol, les revenus provenant de ventes de moteurs ont chuté de 25,3% à 41 millions d'euros, en raison de la baisse des livraisons à Maserati, à l'approche de l'expiration en 2023 du contrat liant les deux groupes.