GSK s'est séparé en juillet de son activité de soins de grande consommation qui a fait ses débuts à la Bourse de Londres sous le nom d'Haleon. Cette opération a représenté "un gain total de 9,6 milliards de livres" sur la période, a annoncé le laboratoire mercredi dans un communiqué.

Cette somme inclut notamment un dividende de plus de 7 milliards de livres reçu par GSK lors de la scission de cette filiale valorisée au moment de l'opération environ 30 milliards de livres. GSK en conserve 6% dans un premier temps mais prévoit de se désengager progressivement.

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

Le groupe a précisé mercredi qu'il comptabilise à partir du deuxième trimestre Haleon comme une activité séparée et indique que son bénéfice net ajusté, en excluant notamment les effets de la scission, est de 1,9 milliard de livres sur la période, en hausse de 26%.

Le trimestre a été marqué par "une forte croissance dans les médicaments spécialisés, des ventes record pour notre vaccin contre le zona, Shingrix, et une amélioration supplémentaire du résultat opérationnel", a salué Emma Walmsley, la directrice générale, citée dans le communiqué.

Le groupe a vu son chiffre d'affaires progresser de 18% à 7,8 milliards de livres sur la période et revoit à la hausse ses prévisions de ventes pour 2022, estimant qu'elles progresseront dans une fourchette de 8 à 10%, deux points de plus que sa précédente estimation.

"Malgré les conditions économiques incertaines sur de nombreux marchés sur lesquels nous opérons, nous continuons de voir des preuves d'une reprise des systèmes de santé" après la pandémie, estime le laboratoire.

GSK cherche notamment à s'appuyer sur les médicaments de niche, et le laboratoire a notamment annoncé l'acquisition en début d'année de l'entreprise californienne spécialiste de formes rares de cancer Sierra Oncology ou encore la société biopharmaceutique américaine Affinivax, qui développe une nouvelle classe de vaccins.

La scission des soins de grande consommation était le projet phare de Mme Walmsley, qui est depuis des mois sous la pression d'investisseurs activistes. Elle est censée doper la croissance des ventes du laboratoire, qui se focalisera désormais sur les produits biopharmaceutiques.