La BNS, la Banque de France, l'Autorité monétaire de Singapour et le pôle d'innovation de la Banque des règlements internationaux (BRI) participent au projet Mariana, qui "étudie les apports de la tenue de marchés automatisée (automated market makers ou AMM) pour l'échange transfrontière entre établissements financiers d'hypothétiques monnaies numériques de banque centrale (MNBC) en francs suisses, en euros et en dollars singapouriens" avec l'objectif de "régler des opérations de change sur les marchés financiers", selon le communiqué de mercredi.

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Ce projet vise à tester une automatisation du marché des changes et du règlement des opérations. Il est ainsi susceptible d'améliorer les paiements transfrontaliers et d'appuyer l'une des priorités du G20, souligne le gardien de la politique monétaire helvétique.

Les institutions partenaires comptent sur la mise en oeuvre d'une étude de faisabilité d'ici mi-2023. Les échanges de MNBC de gros entre plusieurs pays "nécessite une infrastructure du marché des changes qui soit compatible avec des systèmes fondés sur la technologie des registres distribués.

En s'appuyant sur ce type d'infrastructures, le projet Mariana tente d'examiner si les AMM seraient en mesure de déterminer efficacement le prix auquel s'échangent des MNBC de gros", a déclaré Andréa Maechler, membre de la direction générale de la BNS.