Sur un an, le nombre de chômeurs a chuté de près d'un quart ou de 27'097 personnes, détaille lundi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) dans son point de situation mensuel.

Le taux de désoccupation s'inscrit dans le cadre des attentes moyennes des économistes consultés par l'agence AWP, qui oscillaient dans un étroit couloir de 1,9% à 2,0%.

En glissement séquentiel, le chômage chez les jeunes de 15 à 24 ans s'est affaissé de 7,2% pour concerner un peu moins de 8700 personnes. Le chômage chez les plus de cinquante ans par contre s'est enrobé de 0,8% pour représenter 27'394 personnes.

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Les cantons latins s'inscrivent tous au-dessus de la moyenne nationale, Fribourg et le Valais faisant avec un taux de chômage de 2,0% figure de premiers de classe. Les rangs du fond restent occupés par Genève (3,8%), derrière le Jura (3,4%) et le canton de Vaud (3,1%).

Neuchâtel et le Jura remettent les pendules à l'heure ___

Si les variations sur un mois demeurent cosmétiques, l'évolution sur douze ou 24 mois est parfois marquante. Le Jura est ainsi passé d'un taux de 4,9 il y a un an à 3,4%, quand Neuchâtel affiche désormais 2,7% contre 4,8% en octobre 2020.

"Le taux de chômage avait grimpé de manière singulière dans l'horlogerie pendant la crise sanitaire, touchant tout particulièrement les cantons du Jura et de Neuchâtel", a rappelé en téléconférence Boris Zürcher, chef de la Direction du travail au sein du Seco. Neuchâtel présente en outre l'évolution la plus réjouissante au regard à la période prépandémique également, quand le taux de chômage flirtait avec les 4%.

L'ensemble des demandeurs d'emploi inscrits atteignait fin octobre 160'094 individus, soit 695 de plus qu'un mois auparavant. Sur les 62'889 places vacantes signalées aux ORP, 49'563 étaient soumises à obligation d'annonce en raison d'un taux de chômage supérieur à 5% dans les catégories professionnelles concernées.

Le chômage partiel touchait au mois d'août - dernière période pour laquelle des données sont disponibles - 1595 personnes, soit 397 de moins qu'en juillet. Le nombre d'entreprises ayant eu recours à de telles mesures s'est replié d'un tiers à 236, tandis que celui des heures travaillées perdues s'est contracté d'un dixième à 85'105 heures.

En août toujours, 2266 personnes ont épuisé leur droit aux prestations de l'assurance-chômage.