Au total, 1,84 million d'unités ont été vendues le mois dernier, soit une hausse de 7,3% sur un an, a indiqué mardi la Fédération chinoise des constructeurs de voitures individuelles (CPCA).
Par rapport à septembre, les ventes sont toutefois en légère baisse (-4,3%). Avec 556'000 voitures hybrides et électriques écoulées en octobre, les ventes pour ce type de véhicules affichent toujours une forte progression sur le premier marché automobile mondial (+75,2% sur un an).
Sur ce créneau, l'américain Tesla a vendu près de 72'000 unités, à la deuxième place, mais loin derrière le chinois BYD (218'000) - constructeur de plus en plus présent sur le marché européen. Les ventes automobiles en Chine avaient connu une forte contraction en mai (-17% sur un an) mais surtout en avril (-40,4%), la plus importante depuis 2020.
Une baisse notamment due au confinement de plusieurs villes chinoises face au Covid-19, et notamment celui de la métropole de Shanghai, qui avait duré près de trois mois. Pour soutenir le secteur automobile sur fond de ralentissement économique dans le pays, le gouvernement a décidé en juillet une série de mesures pour stimuler les ventes.
Le secteur en tire profit, en particulier du prolongement de l'allègement fiscal pour l'achat de véhicules électriques, qui devait prendre fin cette année. Les constructeurs de voitures électriques sont nombreux en Chine et rivalisent pour profiter de ce débouché, porté par de généreuses subventions à l'achat de municipalités ou de gouvernements locaux.
Ces mesures sont censées soutenir l'économie, au moment où les restrictions anti-Covid (notamment les quarantaines et les confinements) génèrent de l'incertitude et pèsent lourdement sur l'activité du géant asiatique. Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions pour la croissance de la Chine cette année (3,2%). Il s'agirait de sa croissance la plus molle depuis quatre décennies, hors période de Covid.