Sollicitée lundi par AWP, la direction du colosse bâlois a souligné que cette dernière s'inscrit dans le cadre de sa décision en 2020 de cesser progressivement les activités de l'usine spécialisée dans les petites molécules d'ici fin 2023.
"Tout au long du processus, Novartis a exploré les options permettant au site de rester opérationnel, et l'opportunité de céder l'actif du site et de soutenir la mise en place des activités de production de vaccins ARNm de Biontech s'est avérée être la meilleure option", a indiqué un porte-parole.
La transaction, devrait permettre au laboratoire de Mayence de renforcer sa présence sur le marché asiatique. L'usine rachetée à Novartis fera également office de siège régional de Biontech et sera son premier site de production d'ARN messager dans la ville-Etat.
Le site, qui sera intégré à l'unité Asie-Pacifique de Biontech, devrait être en mesure de produire "plusieurs centaines de millions de doses de vaccins" une fois qu'il sera mis en service, et devrait créer d'ici 2024 plus d'une centaine d'emplois à Singapour, selon un communiqué.
Dans sa prise de position, Novartis souligne son attachement à Singapour "par la présence et la croissance de nos autres sites et opérations", citant son siège pour la région Asie-Pacifique (Apac) et le site de biotechnologie, qui représente "l'investissement le plus important à ce jour dans les produits biologiques à Singapour", affirme l'entreprise.
L'annonce semble avoir été plutôt bien accueillie par les détenteurs de capitaux. A 11h30, la nominative Novartis s'enrobait de plus de 1,1% à 79,90 francs, à contre-tendance d'un SMI en repli de 0,47%, plombé par le bon du concurrent Roche (-3,6%).