La dirigeante d'extrême droite a souligné l'intérêt de l'Italie "à promouvoir les intérêts économiques mutuels, dans l'objectif également d'augmenter les exportations italiennes vers la Chine", selon un communiqué du gouvernement italien publié mercredi soir.
Les relations entre l'Union européenne et la Chine ont été également abordées, "avec l'espoir qu'elles seront relancées". Giorgia Meloni a aussi "insisté sur l'importance de relancer tous les canaux de communication, y compris sur les droits humains", selon la même source.
Xi Jinping a confirmé l'intérêt de Pékin à développer la coopération économique avec Rome, selon l'agence Xinhua. Il a dit espérer que l'Italie jouera un rôle important pour encourager l'UE à mener une politique "indépendante et positive" envers la Chine.
Trois ans d'isolement
A l'issue de la rencontre, qui a duré une heure environ selon les médias italiens, le président chinois a invité la première ministre italienne à se rendre en Chine et elle a accepté, indique le communiqué italien.
Après presque trois ans d'isolement, Xi Jinping a tenu une série de rencontres bilatérales, dont un entretien très attendu lundi avec son homologue américain Joe Biden qui a permis d'atténuer les tensions bilatérales.
Il a aussi rencontré le premier ministre australien Anthony Albanese, après des années de froid entre Canberra et Pékin, ainsi que les présidents français, sud-coréen, sud-africain et indonésien notamment, en marge du sommet.
Mais il a annulé une réunion avec le premier ministre britannique Rishi Sunak "pour des problèmes d'agenda", selon Downing Street. Les dirigeants des deux pays aux relations tendues ne se sont pas vus depuis près de cinq ans.