Hameçonnage vocal, escroqueries sentimentales, "sextorsion", fraude à l'investissement, compromission de courriels professionnels, blanchiment d'argent lié aux jeux d'argent illégaux en ligne: l'opération Haechi III a duré plus de cinq mois, du 28 juin au 23 novembre, dans une trentaine de pays, explique dans un communiqué Interpol dont le siège est à Lyon.

Au total, l'opération a permis l'arrestation de 975 personnes et la résolution de plus de 1600 dossiers. Près de 2800 comptes de dépôts et d'actifs virtuels ont été bloqués en lien avec ces affaires de criminalité financière.

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Les investigations lancées dans le cadre de Haechi III ont généré la publication de 95 notices et diffusions d'Interpol et ont permis d'identifier de nouvelles tendances émergentes dans le crime en ligne, en particulier de nouvelles variations dans les usurpations d'identité, les escroqueries sentimentales ou à l'investissement, ou encore les cas de "sextorsion".

Les enquêteurs ont par ailleurs relevé une hausse importante des fraudes sur les applications de messageries instantanées qui encouragent le paiement via des portefeuilles de cryptomonnaies.

Dans l'une des enquêtes, deux Coréens sous le coup de notices rouges d'Interpol, suspectés d'avoir détourné 28 millions d'euros auprès de 2000 victimes grâce à une pyramide de Ponzi, ont été arrêtés en Grèce et en Italie.

Des enquêteurs autrichiens et indiens ont quant à eux identifié un groupe de cybercriminels qui se faisait passer pour des agents d'Interpol, et persuadait des victimes de transférer de l'argent via des institutions financières, des plateformes de cryptomonnaies et des cartes cadeaux dématérialisées.