Dans un communiqué, le groupe français aux 14 marques dit confirmer ses objectifs annuels et être "en avance" sur son plan stratégique" et se dit donc "confiant" pour l'exercice 2022-2023.
"Rémy Cointreau a enregistré d'excellents résultats et réalisé de solides progrès sur ses priorités stratégiques", a commenté le directeur général Eric Vallat.
Il rappelle la hausse de son chiffre d'affaires semestriel de 34,4% à 867,1 millions d'euros, notamment pour le cognac qui progresse de 37,3% (+22,4% en organique). "L'ensemble des régions (Amériques, Asie Pacifique, Europe Moyen-Orient Afrique, NDLR) a contribué à cette excellence performance" pour cet alcool, précise le communiqué.
Le résultat opérationnel courant (ROC) --qui mesure sa performance-- a bondi de 50% à 319,3 millions d'euros (+27,2% de croissance organique). Le groupe a ainsi réalisé en six mois l'équivalent de douze mois de ROC, ce qui représenterait sa "deuxième meilleure année", précise Rémy Cointreau.
Cette performance intègre un "effet très positif des devises" (48,6 millions d'euros), principalement due à l'évolution favorable du dollar américain et du renminbi chinois, et Rémy Cointreau, fortement exportateur, continue de tabler sur un effet favorable des devises sur le reste de l'année.
Le résultat opérationnel courant pour le cognac a décollé de 59,3% pour atteindre 299,7 millions d'euros, reflétant "une bonne maîtrise des coûts de structure". Le groupe a toutefois décidé de reporter au second semestre certains projets marketing en Chine en raison du contexte sanitaire défavorable, alors que le pays fait état de nouveaux records de contamination au Covid.
La performance des liqueurs et spiritueux a elle été nettement moins bonne. Le groupe l'explique notamment par la forte augmentation des dépenses de marketing et communication "afin de préparer la croissance future".
La marge opérationnelle courante a nettement progressé, à 36,8% (+3,8 points).
Sur sa stratégie, la maison-mère du cognac Rémy Martin, du gin The Botanist et de la liqueur Cointreau continue de vouloir "gagner des parts de marché". Il estime que la "consommation globale devrait se normaliser à partir du second semestre à un niveau qui demeurera très supérieur à celui qui prévalait en 2019-2020".