Pour y parvenir, le plus emblématique des marchés de Noël de Suisse romande a renoncé à sa patinoire, "une décision malheureuse mais obligatoire" au vu des circonstances, relève son directeur Yves Cornaro, interrogé par Keystone-ATS.

Parmi les autres mesures, certaines installations lumineuses n'ont pas été posées, tandis que d'autres sont éteintes durant la nuit.

Yves Cornaro note aussi que le marché a entamé un processus d'économie d'énergie depuis 10 ans déjà, en posant par exemple des lampes LED ou en interdisant les chauffages électriques sur les stands. "Ce travail effectué en amont nous est aujourd'hui bénéfique", remarque-t-il.

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Le marché montreusien cherche à être "le plus responsable possible", conscient d'un "devoir d'exemplarité" vis-à-vis de son demi-million de visiteurs. Son directeur souligne toutefois que la manifestation se doit de garder "sa féérie". Un marché de Noël sans lumières, "ce n'est pas possible !", affirme-t-il.

Le Chat en vedette

Ouvert depuis une semaine et jusqu'au 24 décembre, la manifestation accueille près de 150 exposants et animations en tout genre. Ses "classiques" sont au rendez-vous: les chalets le long des quais, la cabane des bûcherons, la maison du Père Noël au sommet des Rochers-de-Naye ou encore l'envol de son traîneau au-dessus du Léman.

Grande nouveauté de cette 27e édition, la présence d'un hôte d'honneur culturel, à savoir Philippe Geluck. Le dessinateur belge, père du célèbre Chat, sera présent via son exposition itinérante "Le Chat déambule". Ses vingt sculptures monumentales, déjà passées notamment par Genève, sont à découvrir entre le casino et le centre des congrès jusqu'en février.

L'an dernier, le marché avait encore dû composer avec les contraintes sanitaires, attirant environ 400'000 visiteurs. La manifestation attire en général entre 450'000 et 550'000 personnes, avec un pic record de près de 600'000 visiteurs en 2019. Ses retombées économiques sont estimées à près de 30 millions de francs.