La première estimation de la croissance du produit intérieur brut (PIB), publiée fin octobre, avait fait état d'une croissance de 2,6% en rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, qui compare au trimestre précédent puis projette l'évolution sur l'année entière.
Et si l'on compare simplement au trimestre précédent, comme le font d'autres économies avancées, la croissance est de 0,7%, contre 0,6% d'après la première estimation.
Cette révision en hausse est due à des dépenses de consommation plus élevées qu'initialement estimé, de même que les investissements, les dépenses publiques et les exportations.
Le PIB s'était contracté aux deux premiers trimestres de l'année, reculant de 1,6% puis de 0,6%. Sans tomber cependant dans la récession à ce stade, selon l'administration Biden, mais aussi de très nombreux économistes.
Ils estiment en effet que, bien que ces deux trimestres consécutifs de baisse du PIB correspondent à la définition communément admise de la récession, la solidité, notamment, du marché de l'emploi ne permet pas de faire entrer la première économie du monde dans cette case.