Le gouvernement a dévoilé il y a un mois les grandes lignes de son projet de loi sur l'immigration qui doit être étudié par les parlementaires en 2023. Il prévoit notamment la création d'un titre de séjour "métier en tension", pour recruter dans les secteurs en pénurie de main-d'oeuvre.

"Il faudrait déjà que notre secteur, la restauration, soit considéré comme en tension de recrutement! Nous avons 200'000 postes non pourvus et étonnamment, ils ne figurent pas sur la liste permettant de recruter du personnel étranger. Même chose pour l'hôtellerie", s'insurge Thierry Marx , dans une interview au Journal du dimanche..

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

Les difficultés de recrutement que rencontre le secteur ont été accrues par la pandémie de coronavirus et les besoins vont encore augmenter, selon le médiatique chef étoilé. "Quand vous cherchez des pâtissiers ou des cuisiniers et que vous n'en trouvez pas en France, il faut bien regarder ailleurs", explique-t-il.

Eviter les amalgames

"Nous demandons une régularisation rapide de nos salariés étrangers reconnus pour leurs compétences et qui se retrouvent plongés dans l'illégalité du jour au lendemain", abonde Thierry Marx. Il dénonce notamment les "lenteurs administratives" ou des suspensions de titres de séjour sans justification et la fragilité de certaines petites entreprises face à cette incertitude.

"Créer un titre de séjour sur les métiers en tension faciliterait les démarches et sécuriserait les entreprises", ajoute-t-il, mettant en avant la montée en compétences rapide pour les employés du secteur mais aussi la dépendance d'autres, comme le BTP, aux salariés étrangers.

"Confondre les problèmes de sécurité avec les questions d'intégration de personnes qui ne commettent pas d'infraction et qui sont une force vive pour des entreprises ne me paraît pas être la bonne méthode. Vous savez, en cuisine, tout mélanger ne fait pas forcément un bon plat", conclut-il.

Le gouvernement a dévoilé il y a un mois les grandes lignes de son projet de loi sur l'immigration qui doit être étudié par les parlementaires en 2023. Il prévoit notamment la création d'un titre de séjour "métier en tension", pour recruter dans les secteurs en pénurie de main-d'oeuvre.

"Il faudrait déjà que notre secteur, la restauration, soit considéré comme en tension de recrutement! Nous avons 200'000 postes non pourvus et étonnamment, ils ne figurent pas sur la liste permettant de recruter du personnel étranger. Même chose pour l'hôtellerie", s'insurge Thierry Marx , dans une interview au Journal du dimanche..

Les difficultés de recrutement que rencontre le secteur ont été accrues par la pandémie de coronavirus et les besoins vont encore augmenter, selon le médiatique chef étoilé. "Quand vous cherchez des pâtissiers ou des cuisiniers et que vous n'en trouvez pas en France, il faut bien regarder ailleurs", explique-t-il.

Eviter les amalgames

"Nous demandons une régularisation rapide de nos salariés étrangers reconnus pour leurs compétences et qui se retrouvent plongés dans l'illégalité du jour au lendemain", abonde Thierry Marx. Il dénonce notamment les "lenteurs administratives" ou des suspensions de titres de séjour sans justification et la fragilité de certaines petites entreprises face à cette incertitude.

"Créer un titre de séjour sur les métiers en tension faciliterait les démarches et sécuriserait les entreprises", ajoute-t-il, mettant en avant la montée en compétences rapide pour les employés du secteur mais aussi la dépendance d'autres, comme le BTP, aux salariés étrangers.

"Confondre les problèmes de sécurité avec les questions d'intégration de personnes qui ne commettent pas d'infraction et qui sont une force vive pour des entreprises ne me paraît pas être la bonne méthode. Vous savez, en cuisine, tout mélanger ne fait pas forcément un bon plat", conclut-il.

"Bravo", dit le ministre

"Banco, bravo pour ce courage d'exprimer des réalités qui sont parfois un peu niées", a réagi le ministre de l'Industrie Roland Lescure.

"Le modèle d'intégration à la française a échoué", a-t-il ajouté au cours de l'émission Questions politiques de France Inter/France Télévisions/Le Monde.

Quand le gouvernement dit qu'il va "donner des permis de travail à des jeunes ou des moins jeunes qui travaillent dans des métiers en tension", il "dit un peu la même chose", a affirmé M. Lescure, "c'est une régularisation qui a un intérêt économique et social".