Le groupe argovien assure par ailleurs n'avoir encore pas touché à la ligne de crédit d'urgence de 4 milliards de francs ouverte par la Confédération début septembre.

D'octobre 2021 à fin septembre 2022, la prestation totale a explosé de trois quarts à 10,5 milliards de francs, sous l'effet de l'explosion des prix du gaz et de l'électricité notamment, mais aussi d'un renchérissement des frais d'approvisionnement, note le rapport d'activité diffusé jeudi.

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La rentabilité, elle, a été influencée par une kyrielle de facteurs uniques. L'excédent d'exploitation (Ebit) a été multiplié par plus de trois à 1,75 milliard, tandis que sa version ajustée - soit hors exceptionnels - a été élaguée d'un bon tiers à 392 millions. Le bénéfice net au final est demeuré presque stable, à 594 millions contre 607 millions douze mois plus tôt.

Si l'avenir immédiat demeure difficilement lisible, la société de Baden compte profiter ces prochaines années d'effets de rattrapage et, dès l'exercice 2024/25, des effets du renchérissement des prix du courant. Les débours consentis pour des prestations de garanties doivent aussi se muer en afflux, tandis que la performance demeurera influencée par les fluctuations de la valeur du fonds de désaffection pour les installations nucléaires (Stenfo) et du portefeuille de participations.