"Nous affirmons que Sam Bankman-Fried a construit un château de cartes fondé sur la tromperie tout en disant aux investisseurs qu'il s'agissait de l'un des établissements les plus sûrs de la cryptomonnaie", a déclaré dans un communiqué le président de la SEC, Gary Gensler, au sujet de "SBF", arrêté lundi aux Bahamas à la demande des autorités américaines.

"La fraude présumée commise par M. Bankman-Fried est un rappel clair aux plateformes de cryptomonnaies qu'elles doivent se conformer à nos lois", a ajouté M. Gensler.

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Dans sa plainte, la SEC réclame que l'ex-patron de FTX soit interdit de participer à l'émission, l'achat, l'offre ou la vente de tout titre financier, sauf pour son compte personnel, qu'il restitue ses gains mal acquis, qu'il écope d'une sanction civile et qu'il ne puisse plus exercer de fonctions dirigeantes.

Le bureau procureur du district sud de New York et l'agence américaine en charge des produits dérivés (CFTC) ont également formulé des accusations à l'encontre de Sam Bankman-Fried.

Au lendemain de son arrestation, "SBF" doit comparaître mardi devant une cour de Nassau, la capitale des Bahamas.

Les Etats-Unis ont "porté plainte" contre le trentenaire, qui réside dans l'archipel, et "vont probablement demander son extradition", avait expliqué lundi le procureur général des Bahamas, Ryan Pinder, dans un communiqué relayé sur Twitter.

Les Bahamas vont mener leur propre "enquête criminelle sur l'effondrement de FTX", avait de son côté indiqué Philip Davis, le Premier ministre des Bahamas.

Considérée comme l'une des principales plateformes d'échange de cryptomonnaies au monde, FTX n'a soudainement plus été en mesure début novembre de reverser à ses clients l'argent qu'ils y avaient déposé.

Le groupe a annoncé son dépôt de bilan le 11 novembre.