Les 2,4% prévus pour 2023 demeurent de mise et l'institut d'émission anticipe pour 2024 une valeur de 1,8%, contre 1,7%.

La pression inflationniste importée et la propagation des hausses de prix dans les différentes catégories de biens et de services tirent les prévisions vers le haut à moyen terme.

Le garant de la stabilité des prix précise jeudi que ses pronostics concernant l'inflation s'avèreraient plus élevés sans le relèvement de 50 points de base de son taux directeur annoncé ce jour. Ils reposent en outre sur l'hypothèse d'un taux directeur maintenu constant à 1% pendant toute la période de prévision.

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Le renchérissement s'est certes atténué au cours des derniers mois, du fait notamment de l'accalmie observée sur les produits pétroliers, mais l'inflation demeure "bien au-dessus de la plage que nous assimilons à la stabilité des prix", a souligné en conférence de presse Thomas Jordan, président de la direction générale de la BNS.

Sur le plan de la croissance, l'évolution du produit intérieur brut (PIB) sur l'exercice qui s'achève demeure devisée à 2,0%. L'essor économique du pays risque par contre de subir un sérieux coup de frein en 2023, avec une première estimation fixée à 0,5%, du fait de l'affaiblissement de la demande extérieure et des prix élevés pour l'énergie. Les perspectives demeurent de surcroît hautement incertaines, au vu du risque de tassement conjoncturel à l'étranger ou de l'éventualité de pénuries énergétiques sévères sous nos latitudes.