Après avoir déjà dévoilé un plan de réduction de ses dépenses annuelles de 2,2 à 2,7 milliards de dollars, soit entre 2,0 et 2,5 milliards de francs, le groupe de Memphis (Tennessee) y a ajouté un milliard d'économies, selon un communiqué publié mardi.

Il anticipe désormais une contraction de ses coûts de 3,7 milliards de dollars pour l'ensemble de son exercice décalé 2023, qui s'achèvera fin mai.

Les mesures comprennent notamment une réorganisation de son maillage aérien, qui entraînera l'immobilisation de plusieurs appareils, pour tenir compte de plus faibles volumes transportés.

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Bien qu'ayant été partiellement compensé par la hausse de 8% du prix moyen facturé, ce ralentissement de l'activité explique la chute de 64% du bénéfice opérationnel de la branche FedEx Express, qui regroupe le fret aérien.

FedEx a aussi enregistré de plus faibles volumes pour l'activité FedEx Ground, qui traite les plis et colis d'un poids allant jusqu'à 68 kg.

Mais des mesures d'économie et une hausse de 13% du tarif moyen a permis de faire progresser de 24% le bénéfice opérationnel.

Quant à la division FedEx Freight (envoi de plus de 68 kg), elle a aussi bénéficié du relèvement significatif du prix moyen facturé (+18% en moyenne).

Très dépendants des échanges commerciaux et du dynamisme de l'économie, les résultats et prévisions des groupes de messagerie sont souvent considérés comme des indicateurs avancés de la conjoncture.

Sur l'ensemble du deuxième trimestre de son exercice décalé, qui allait de septembre à novembre, l'entreprise a enregistré un chiffre d'affaires de 22,8 milliards de dollars, en baisse (-3%) et sensiblement inférieur aux attentes.

En revanche, le bénéfice net est ressorti nettement au-dessus des prévisions des analystes, à 788 millions de dollars.