"Lorsqu'un système fonctionne déjà à la limite, il constitue une cible parfaite pour les auteurs d'attaques", a déclaré la cheffe du groupe électrique basé à Lausanne vendredi dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.

Une telle situation aurait pu être évitée, selon la quarantenaire, qui juge que le Conseil fédéral a réagi trop tard. La Confédération aurait dû présenter un plan de développement de la production d'électricité il y a "des années " déjà, a-t-elle ajouté.

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

Un accord sur l'électricité avec l'Union européenne doit en outre être trouvé pour éviter de futures pénuries, souligne la patronne d'Alpiq. Sans cela, "la pénurie d'électricité en Suisse sera une réalité à partir de 2026".

Mais la crise a aussi du bon: le pays deviendra plus résilient et la décarbonisation s'accélérera, relève encore Antje Kanngiesser.