"Ces chiffres ne sont pas exhaustifs: tout le monde n'annonce pas les délits", avertit M. Favre dans un entretien diffusé mercredi par Le Nouvelliste.

Le canton a mis sur pied un groupe de travail, "Cybersécurité Valais", chargé d'anticiper les cyberattaques dans les communes et d'améliorer leur niveau de sécurité, ajoute le ministre. "L'idée est d'avoir une approche transversale. Définir ce qu'il faut faire avant une attaque, mais aussi pendant et après".

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Pas de risque zéro

Le groupe est notamment composé d'informaticiens, de représentants de la police et de la sécurité civile et militaire, précise M. Favre. Si une attaque informatique coordonnée devait cibler plusieurs communes, "le canton interviendrait via son organe cantonal de crise, au même titre que si une catastrophe naturelle se produisait".

L'élu PLR reconnaît cependant que le risque zéro n'existe pas. "C'est peu probable que nous ne soyons pas touchés un jour par des cyberattaques". Mais il ne pense pas que le combat soit perdu d'avance. "Il faut s'adapter pour répondre aux besoins d'une lutte dématérialisée".