En incluant les mini-voitures ("kei cars"), les ventes annuelles dans le pays ont atteint 4,2 millions d'unités l'an dernier, un repli de 5,6% par rapport à 2021 et une quatrième année de baisse d'affilée.

Dans le détail, les ventes annuelles de voitures, camions et bus ont chuté de 8,3% à environ 2,57 millions d'unités, selon l'association japonaise des concessionnaires automobiles (Jada), alors que celles de "kei cars", des véhicules moins coûteux, ont mieux résisté (-0,9% à 1,63 million d'unités), selon l'association de ce segment distinct.

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En 2022 "la pénurie de l'offre de véhicules a perduré à cause de la pénurie mondiale de semi-conducteurs et l'impact du Covid-19" sur la production et les chaînes d'approvisionnement, a commenté dans un communiqué Naoki Kaneko, le président de la Jada.

Il a aussi mentionné d'autres vents contraires pour les ventes automobiles au Japon en 2022 comme la flambée des prix de l'énergie et de matières premières dans la foulée de la guerre en Ukraine, ainsi que la chute du yen par rapport au dollar.

Sur le seul mois de décembre, les ventes automobiles japonaises hors "kei cars" ont baissé de 4,4% sur un an à 209'090 unités.

Les ventes de kei cars le mois dernier ont quant à elles progressé de 15% sur un an avec 135'275 unités écoulées.

Grâce à la bonne dynamique de ces mini-véhicules, les ventes automobiles totales dans le pays ont ainsi progressé de 2,3% en décembre sur un an.