Le laboratoire avait lancé en avril 2022 un plan de transformation mondial, avec à la clef une nouvelle réorganisation de ses activités. Ce plan prévoit de supprimer 8000 postes dans le monde sur 108'000 au total, soit un peu plus de 7% de ses effectifs.

En France, la mise en oeuvre de ce projet "pourrait mener à la suppression d'environ 400 emplois", écrit Novartis, qui s'est adressé mercredi aux instances représentatives du personnel.

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Le siège en France touché

Dans l'Hexagone, Novartis a un peu moins de 3000 salariés (2900 selon son site internet). Il dispose notamment de sites de production de médicaments biologiques à Huningue (Haut-Rhin) et aux Ulis (Essonne), qui ne seront pas touchés. Le projet concernerait le siège à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) et les forces de ventes, qui regroupent environ 1400 collaborateurs.

Une procédure d'information-consultation portera sur la mise en place d'un plan de sauvegarde de l'emploi avec une période de volontariat, et des mesures d'accompagnement pour les collaborateurs concernés, ajoute le laboratoire, basé à Bâle.

La mise en oeuvre de ce plan s'effectuera "de manière progressive" sur plusieurs mois jusqu'au début de 2024.

Cette réorganisation "doit permettre à Novartis France de répondre à la pression économique particulièrement forte qui pèse sur le médicament" et à la perte de brevets de produits majeurs, fait valoir le groupe.

En 2021, Novartis a engrangé près de 52 milliards de dollars de chiffre d'affaires.