"C'est complètement aberrant de vouloir détruire la nature pour soi-disant la sauver alors qu'il y a tellement d'autres solutions", déclare Vera Weber dans un entretien diffusé dimanche par Le Matin Dimanche. Pour elle, "c'est une fuite en avant pour montrer que l'on fait quelque chose".

Elle note que l'impact de ces parcs en pleine nature sera important. "Il ne suffira pas de poser quelques panneaux sur des pâturages. Il faudra construire socles et infrastructures".

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Organisations "indignées"

A la place de "détruire notre patrimoine", Mme Weber préconise de commencer par faire des économies d'énergie et par couvrir de panneaux photovoltaïques le bâti existant.

Elle estime que les autorités ne se rendent pas compte de l'opposition aux projets de parcs solaires alpins. "Beaucoup d'organisations environnementales sont indignées par la manière de faire".

Rien qu'à Grengiols (VS), où une installation solaire-test a été installée à la fin novembre à 2500 mètres d'altitude, dans le but de récolter des données en vue d'une construction plus grande de panneaux photovoltaïques, un groupe d'opposants "s'est formé et 600 personnes y ont déjà adhéré", avertit Mme Weber.