Pour la seconde année consécutive, cette tradition de la station grisonne n'est pas honorée. Mais les deux dirigeants ont pu échanger un peu mardi matin avant leurs discours au début du Forum économique mondial (WEF).
"Il y a eu très bon contact informel. Ce qui compte, c'est qu'on se parle", a affirmé mardi soir le président de la Confédération dans un entretien à Keystone-ATS. Malgré le blocage sur l'accord-cadre, les discussions exploratoires avancent. Ce format doit à nouveau avoir lieu vendredi à Bruxelles.
"Nous ne sommes pas encore à un point où une rencontre formelle ferait absolument sens", admet pour autant M. Berset. "Nous avons une stabilité des relations avec l'Union européenne (UE) et celle-ci a aussi intérêt à ce que les choses soient stables et bien organisées avec nous", ajoute-t-il aussi.
Le président de la Confédération multiplie en revanche les réunions avec des chefs d'Etat et de gouvernement à Davos, plus d'une dizaine. "C'est une belle occasion", affirme-t-il.
Seule la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter doit rencontrer un commissaire européen dans la station grisonne, Paolo Gentiloni, en charge de l'économie. En plus, des discussions ont toutefois lieu avec des dirigeants parmi ceux des Etats membres.