Le bénéfice net du groupe a reculé de 17% l'an dernier, à 19,1 milliards de couronnes (1,7 milliard de francs), a indiqué le groupe dans son rapport annuel.
Au quatrième trimestre, il a affiché une chute de 39% à 6,2 milliards, affecté par des charges et provisions exceptionnelles liées notamment à une affaire de possible corruption en Irak.
Les analystes s'attendaient en moyenne à un bénéfice de 7,6 milliards, selon l'agence Bloomberg.
"Les perspectives à court terme", souligne le PDG Börje Ekholm dans le rapport financier, "restent incertaines".
"Nous nous concentrons sur le fait de naviguer à travers les vents contraires à court terme, grâce à nos initiatives commerciales mais aussi en rendant Ericsson plus efficace au niveau des coûts", explique-t-il.
Ericsson s'attend à ce que ses clients, les opérateurs de réseaux télécom, "continuent à faire des économies en réponse aux vents contraires macroéconomiques", explique-t-il, anticipant des ajustements de leurs stocks d'équipements télécom.
Ces tendances "ont commencé à avoir un impact sur (la principale division d'Ericsson) réseaux au quatrième trimestre et nous prévoyons qu'elles se poursuivront au moins au cours du premier semestre 2023", précise le groupe suédois.
Face à une conjoncture plus difficile, Ericsson avait annoncé en décembre un plan d'économies de 9 milliards de couronnes, dont il s'attend à voir les premiers effets "au cours du deuxième trimestre 2023".
Le groupe est engagé dans une bataille avec ses principaux concurrents, le chinois Huawei et le finlandais Nokia, pour installer les réseaux 5G à travers le monde.