Les difficultés d'approvisionnement des constructeurs liées à la guerre en Ukraine, grand pourvoyeur notamment de faisceaux de câbles, ont contribué à élargir à nouveau le fossé entre le niveau actuel et celui d'avant la pandémie. Le recul par rapport à 2019 dépassant désormais les 20%, selon le décompte publié mardi par l'Office fédéral de la statistique (OFS).
Au niveau des tendances, les motorisations purement électriques ont poursuivi leur essor en 2022, gagnant 4,4 points de pourcentage pour représenter désormais une part de marché de 17,7%. Les hybrides rechargeables en revanche ont égaré un gros point de pourcentage à 7,8%. Le total cumulé de 25,4% représente ainsi à peine plus de la moitié de la feuille de route dressée sous la houlette de la Confédération pour la promotion des véhicules rechargeables à l'horizon 2025.
Nonobstant un nouveau recul à 37,6%, les voitures à essence représentent toujours la plus grande catégorie de motorisation, devant les hybrides non rechargeables (25,3%). Les combustions diesel ont fondu de près de deux points de pourcentage à 11,6%.
Si les utilitaires de plus de 3,5 tonnes n'ont reculé que de 2,4%, leurs homologues plus légers ont dévissé de près de 15%.
Le constat est identique pour les deux-roues motorisés, en recul de 13,6% à 48'799 motocycles. Les statisticiens fédéraux rappellent toutefois que l'exercice 2021 avait pour cette catégorie particulière représenté une exception.
Fin décembre, près de 6,4 millions de véhicules routiers motorisés étaient immatriculés en Suisse.