Le bénéfice net a affiché une progression de 8% à 6,72 milliards d'euros (6,69 milliards de francs). Le bénéfice net des activités, indicateur privilégié par le groupe, qui exclut les effets exceptionnels, a grimpé de quasiment 26%, à 10,34 milliards d'euros.

Le bénéfice net par action des activités (BNPA), autre indicateur clef pour le laboratoire, a progressé aussi à 8,26 euros (+17,1% à taux de change constants), supérieur aux objectifs de Sanofi.

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Pour 2023, Sanofi anticipe néanmoins un ralentissement de la croissance de cet indicateur, "dans le bas de la fourchette à un chiffre" à taux de change constants, indique-t-il dans son communiqué.

L'an dernier, la société, qui emploie 100.000 personnes dans le monde, a enregistré un chiffre d'affaires de 42,3 milliards d'euros (+13,9%, +7% TCC). C'est toutefois moins qu'anticipé par les analystes interrogés par Bloomberg.

Sanofi a annoncé qu'il proposerait le versement d'un dividende de 3,56 euros, contre 3,33 euros par action pour l'exercice précédent. Ce qui reviendrait, selon des estimations de l'AFP, au versement au total de plus de 4,4 milliards d'euros à ses actionnaires.

Dans le détail, la division médecine de spécialités, le navire amiral de Sanofi, domine désormais les ventes du groupe, à 16,46 milliards d'euros (+19,4% TCC).

Au sein de cette division, le blockbuster Dupixent reste le principal moteur: ce médicament, développé conjointement par le laboratoire français et son partenaire américain Regeneron, a déjà été lancé pour plusieurs pathologies dans une trentaine de pays, dont l'asthme et l'eczéma.

Dupixent a rapporté près de 8,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires sur l'année.

La division vaccins est un autre moteur (+6,3% TCC à 7,2 milliards d'euros). Elle a été dopée en particulier par les vaccins contre la grippe, qui ont connu une année record, et les vaccins pédiatriques.

La division de produits sans ordonnance est en nette hausse (+8,6% TCC) à 5 milliard d'euros de ventes, particulièrement soutenue par les médicaments antidouleur comme le doliprane, et la santé digestive.

La branche médecine générale, qui comprend les produits de santé pour le diabète et en cardiovasculaire, continue en revanche de reculer (-4,2% TCC) à 14,2 milliards d'euros de ventes.